Les locaux sont classés en 3 groupes : 1er,
2ième et 3ième groupe. Les prescriptions de construction dépendent du groupe
auquel les locaux appartiennent ainsi que de leur date de construction (avant ou
après le 1er juin 1972).
L'article 52.2 du RGPT explique la classification des locaux et l'article 52.3
du RGPT explique les prescriptions de construction relatives à ces locaux.
Il devrait être interdit de donner cours dans un local du 1er groupe (réservé
uniquement au stockage).
La conduite d'évacuation des hottes doit être en matériau anti-feu (et
résistante à la corrosion).
La norme S21-204 relative à la protection contre
l'incendie dans les bâtiments scolaires impose que les laboratoires possèdent
deux sorties distinctes dont les portes s'ouvrent dans le sens de l'évacuation
sans entraver la circulation dans les couloirs attenants. Ces deux sorties
doivent être situées dans des zones opposées du local.
Voir remarque au point 2 ci-avant. L'article
52.5.12 du RGPT indique que les portes de sortie de secours doivent s'ouvrir
dans le sens de l'évacuation (sortie).
Il est
interdit de déposer des objets quelconques pouvant gêner la circulation dans
les escaliers, dégagements, sorties, sorties de secours et voies qui y
conduisent ou de réduire la largeur utile de ceux-ci (Code du Bien-être -
article III.3-11).
Les portes donnant accès à l'extérieur du laboratoire doivent pouvoir être
ouvertes à tout moment pendant l'occupation des locaux en vue de l'évacuation
du laboratoire. Elles ne doivent pas être verrouillées de telle manière qu'elles
puissent être ouvertes facilement et immédiatement par toute personne qui aurait
besoin de les utiliser en cas d'urgence. Cette disposition est également
applicable aux bâtiments en construction ou construits après le 01/01/93 ainsi
que lorsque les caractéristiques du lieu de travail, les circonstances ou un
risque l'exigent (ce qui est le cas du laboratoire). On s'assurera donc que les portes de sortie de secours ne sont pas
verrouillées ou bloquées en position fermée.
Toute arrivée de gaz venant de l'extérieur doit
pouvoir être coupée à l'extérieur du local. Le robinet doit se trouver à un
endroit accessible et être clairement identifié.
La teinte conventionnelle pour le gaz est le ocre
jaune (le vert pour l'eau). Elle est définie par la norme NBN 69.
Voir également circulaire du 24/08/98 réf. 980785R8.999 relative
à la signalisation de sécurité.
Le contrôle doit être effectué annuellement
par un SECT (Service Externe pour les Contrôles Techniques sur le lieu de
travail) pour les installations au gaz propane/butane et par un organisme
spécialisé accrédité pour les installations au gaz naturel. Le contrôle
consiste notamment en un essai d'étanchéité sous pression des conduites de
gaz et des robinets. Un entretien annuel de l'installation doit également être
effectuée par une société spécialisée pour la maintenance.
(Article 52.6.1 du RGPT, Code du Bien-être - article III.3-22).
Il est primordial que l'installation (en forme de
T) distributrice de gaz soit bien fixée afin d'éviter les fuites de gaz. Il
faut donc éviter que les élèves ne fassent tourner cette installation en se
servant du T comme bras de levier. Cette situation est très dangereuse.
L'installation doit être maintenue bloquée autant que possible (par ex.
fixation avec une équerre en inox).
Le revêtement de sol de ce local devra être
résistant aux produits stockés. Il sera
imperméable, ne présentera pas de joints et sera facile à nettoyer tout en
restant peu glissant.
Une ventilation mécanique, résistante à la corrosion et assurant un
renouvellement d'air de 4 à 6 volumes par heure doit être prévue. Ce débit
doit pouvoir être porté à 20 volumes par heure (en cas de dispersion
accidentelle d'un liquide volatil par exemple) à l'aide d'une commande située
à l'extérieur du local.
Les installations et appareils électriques doivent être réduits au minimum
indispensable.
La plupart des produits chimiques doivent être conservés entre 5°C et 25°C.
Il sera situé le plus près possible des laboratoires de sciences.
L'éclairage de sécurité est un éclairage
artificiel qui a comme objectif de pouvoir arrêter une manipulation dans de
bonnes conditions et de mettre les installations en sécurité et ce en cas de
défaillance de l'éclairage artificiel normal.
Les locaux pourvus d'un éclairage artificiel doivent être équipés d'un
éclairage de sécurité suffisant pour permettre l'évacuation des personnes
lorsque l'éclairage artificiel fait défaut (Code du Bien-être - articles
III.1-11 et 33).
L'éclairement doit être minimum de 5 lux. L'éclairage doit pouvoir être
maintenu durant 1 heure. L'éclairage de sécurité est donc fortement
conseillé en cas d'activités tôt le matin et/ou en fin de journée (surtout
en hiver).
Les contrôles à effectuer sur ce type d'éclairage sont : A. Contrôle mensuel :
L'installation d'éclairage de sécurité doit être contrôlée mensuellement par
un membre du personnel de l'établissement ayant suivi une formation adaptée à
ces opérations: essai de fonctionnement durant 10 min par coupure de courant. B. Contrôle annuel :
Un essai d'une durée de une heure par coupure de courant doit être réalisé
par un membre du personnel ayant suivi une formation adaptée à ces
opérations. Le contrôle entraînera la décharge des batteries et doit donc
être exécuté en période de non-occupation des locaux de manière à ce que
les batteries soient rechargées avant la prochaine occupation des locaux (temps
de rechargement ± 24 h).
Les vêtements et les cartables doivent être
éloignés le plus possible des tables de travail.
Idéalement, ceux-ci doivent être rangés à l'extérieur du laboratoire et
être regroupés dans un vestiaire.