Les mesures à prendre en cas d’accident ou
d’indisposition, la manière d’organiser ces mesures pour qu’elles
soient efficaces seront consignées dans le plan d’intervention et seront
soumises à l’avis des membres du Comité de concertation compétent.
Il y a lieu de veiller à une organisation
efficace des secours. Une intervention rapide et en connaissance de cause
aura pour effet de limiter la gravité des lésions et de soustraire la
victime aux dangers de complications. Il faut donc déterminer le rôle de
chacun pour qu’il puisse être prêt à intervenir au bon moment.
La procédure d’organisation devra être évaluée
régulièrement en vue de son amélioration.
Tout nouveau membre du personnel devra, lors
de son accueil, être informé de l’organisation des secours et de la
conduite à suivre en cas d’accident.
Une possibilité d’appel aux services de
secours et de secours interne doit toujours exister.
Pour les activités se déroulant dans des
endroits ne permettant pas l’appel des secours (marche en forêt, etc.),
il faut prévoir :
une boîte de secours à emporter (exemple :
trousse "banane" dans les Centres Adeps );
des accompagnateurs ayant reçu une
formation de secouristes;
des consignes à donner aux
accompagnateurs.
Pour les activités se déroulant dans des
endroits ne permettant pas l’appel des secours (marche en forêt, etc.),
prévoir une possibilité d’appels des services de secours par :
Dans les établissements et travaux énumérés
ci-après, les moyens de soins d’urgence seront complétés ainsi qu’il suit :
Etablissements où s’effectuent des
opérations comportant des risques spéciaux de brûlure ou de
corrosion de la peau ou des muqueuses par des acides, des bases ou
d’autres substances chimiques (substances chimiques utilisées
dans les laboratoires,
produits utilisés pour le traitement des eaux de piscine p.e.) :
les moyens de soins d’urgence
comprendront des produits ou des préparations capables de
neutraliser les agents occasionnant ces brûlures ou ces corrosions
ainsi qu'une douche corporelle et une douche oculaire. Le Conseiller
en prévention - Médecin
du Travail sera consulté à ce sujet.
Etablissements où s’effectuent des
opérations comportant des risques spéciaux d’électrocution,
d’immersion, de noyade, d’explosion, ... :
ces établissements disposeront d’un
matériel de sauvetage approprié (ceintures, échelles, cordes, bouées,
appareils respiratoires, etc. selon le cas), permettant de dégager
les victimes de leur position fâcheuse, ainsi que d’appareils et
de produits nécessaires à leur réanimation.
Il appartiendra au Conseiller en
prévention - Médecin du
Travail attaché à l’établissement d’évaluer les moyens de
secours immédiats ou de soins d’urgence disponibles sur place et,
au besoin, de faire toutes propositions utiles en ce qui concerne le
complément qu’il jugera indispensable d’y apporter comme le précise
la règlementation.
Un nombre suffisant de secouristes (à évaluer
par l'employeur sur indications du Conseiller en prévention - Médecin du
Travail) seront entraînés
à la pratique des techniques de sauvetage, de premiers secours et de
réanimation cardiovasculaire (selon annexe de l'AR 15/12/2010 définissant
les connaissances et aptitudes de base des secouristes)
de telle sorte qu’en cas de besoin, ces opérations puissent être effectuées
à tout moment, sans délai et dans les meilleures conditions.