![]() | ![]() | Révision : 29/11/2016 | AGW 13/06/2013 / AGRBC 10/10/2002 / BVR 09/02/2007 |
L'analyse des risques permet de détecter les points critiques et d'entreprendre ultérieurement les actions appropriées pour y remédier ou tout simplement les prévenir. Il faut donc bien entendu commencer par recenser ces risques.
|
Description de l’installation : (A remplir pour chaque point d’eau) |
||||||||||
Point de prélèvement (douche, …) |
EFS ou ECS |
T° production (°C) |
T° sortie (°C) |
Bouclage (oui/non) et T° de retour (°C) |
Diamètre (mm) |
Longueur du bras (m) |
Contenu (litres) |
Matière des conduites |
Etat visuel (bon, avec tartre, avec corrosion, …) |
Type d’utilisation (1X/jour, 1X/semaine, …) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECS : eau chaude sanitaire
EFS : eau froide sanitaire
Résumé de la description
du réseau d’eau chaude sanitaire -1
Résumé de la description
du réseau d’eau chaude sanitaire -2
Résumé des points
importants dans l’évaluation du risque de contamination par la légionelle
Il s’agit du risque d’obtenir de la légionelle dans une installation et non, du risque de contracter une maladie due à cette bactérie.
|
|
v
« Hot spots » :
nombre de points qui présentent une température supérieure à 20°C (pas
d’isolation, conduite proche d’une source de chaleur, longueur importante,
section faible, présence dans une gaine technique non ventilée avec d’autres
conduites chaudes, …).
v Conduite « morte » : un bras mort est une canalisation où l’eau stagne pendant une longue période. Ce peut-être un tuyau pincé à son extrémité suite à la suppression d’un robinet par exemple. Ce peut être aussi la canalisation qui dessert un robinet qui ne sert jamais. D’où la nécessité de l’ouvrir régulièrement.
v Temps de séjour élevé (volume estimé/consommation).
v Beaucoup de points d’utilisation par rapport au nombre d’utilisateurs ce qui peut entraîner une période importante où certains points d’eau ne sont pas utilisés.
v Injection involontaire d’eau chaude dans le circuit d’eau froide provoquant une augmentation de la température de l’eau froide (par exemple : via mélangeurs thermostatiques ou « douche » de cuisine).
v Quantité de germes élevée à l’entrée du bâtiment.
v Bouclage autour du bâtiment (plusieurs entrée) ou by-pass inutilisé entraînant un risque de stagnation.
v Présence de dépôt ou de corrosion (par ex. eau agressive, métaux différents, installations vétustes …).
v Pas de description ou de plan du réseau (installation inconnue).
v Pas de bonne séparation avec des installations où la consommation d’eau peut être faible pendant une durée importante (circuits fermés, réseaux « incendie » …) Þ dysconnecteur, bâche de déconnexion ou clapet anti-retour testé.
|
|
|
|
v
Nombre de points
où la température est comprise entre 20 et 55°C
Þ
risque élevé de développement de la légionelle. v Points qui ne sont pas utilisés min. 1x/semaine. v Nombre de points qui facilitent la formation d’aérosols :
v Risque élevé dans l’eau d’appoint (quantité de germes élevé à l’entrée du bâtiment). v Conduite « morte » (bras mort): conduite où l’eau stagne. v Débits des retours de boucle pas équilibrés. v Temps de séjour élevé (volume total estimé/consommation). v Absence de plans ou de données sur les installations. v Beaucoup de points d’utilisation par personne. v Présence de dépôts (par ex. tartre) ou de corrosion (eau agressive, métaux différents, installations vétustes …). L’acier galvanisé est très sujet à la corrosion. v Pas d’isolation calorifique. v Adoucisseurs sur-dimensionnés (mauvaise circulation).
|
|
|
|
v
Bonne circulation
(boucle permettant d’éviter la stagnation) v Production et distribution à 60-65°C. v Retour de la boucle d’eau chaude > 50°C (suivant décret Région flamande > 55 °C). v Faible volume d’eau dans les conduites (< 3 litres). v Production puissante : ce qui permet d’atteindre rapidement les températures voulues de l’eau chaude. v Pas de stratification de température dans les boilers (pompe de circulation sur le boiler). v Production « instantanée ». (pas de stockage d’eau ) v Suivi des températures de départ et de retour puisque la température est importante dans le développement de la bactérie. v Suivi fréquent de la qualité chimique pour vérifier que l’eau ne contient pas trop de calcaire, d’ions ferriques, zinc, … favorisant le développement de la légionelle. v Suivi fréquent de la qualité bactériologique afin de suivre l’évolution de la bactérie. v Entretien régulier (suivi d’une procédure d’entretien). v Point qui se vide automatiquement (par ex. douche à vidange automatique) pour éviter la stagnation de l’eau. v Accessoire qui diminue la formation d’aérosols (par ex. brise-jet adapté). v Ecoulement régulier des points à risque (min. 1x/semaine pendant 20 min. ou 2 min/j) pour diminuer la stagnation de l’eau. v Effectuer une chasse régulière du fond des boilers afin d’éliminer les boues favorables à la formation des légionelles. v Pré-traitement de l’eau avant sont utilisation : diminution de l’entartrage des canalisations, diminution d’entrée de sédiments, … favorisants la prolifération de la légionelle.
|
Analyse de risques de
l'installation
Cette analyse de risque déterminera les points faibles de l’installation pouvant contribuer au développement de la légionelle.
Elle ne pourra être utilisée que si une bonne description de l'équipement (voir points "Description de l'installation" et "Tableau de description des réseaux d'eau sanitaire" ) a été réalisée.